Sous prétexte d'évacuation, de loisirs ou de soins de santé, des enfants ukrainiens ont été emmenés en Fédération de Russie, au Bélarus et sur le territoire de la péninsule de Crimée occupée et de l'Ossétie du Sud (région occupée de la Géorgie).

Ces enfants subissent une russification, un endoctrinement militaire, ils deviennent des sujets de la propagande russe et sont parfois engagés dans l'armée russe pour combattre contre l'Ukraine.

Les informations sur les victimes de transferts et d'adoptions illégaux restent inconnues, car la Russie refuse de fournir des informations sur le lieu où se trouvent ces enfants et de faciliter leur rapatriement.

Selon certaines estimations, il pourrait y avoir environ 200 000 enfants ukrainiens déplacés en Russie.

En septembre 2023, les ONG ukrainiennes, les autorités locales et les médias indépendants, grâce à leurs efforts conjoints, n'avaient réussi à rapatrier que 386 enfants sur les 19 546 qui se trouvaient dans les territoires contrôlés par la Russie.Ces actions de la Fédération de Russie ont été condamnées à plusieurs reprises par la communauté internationale.

Le 17 mars 2023, la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt à l'encontre du président Vladimir Poutine et de la commissaire aux droits de l'enfant du président russe, Maria Lvova-Belova, dans le cadre de la déportation illégale d'enfants des territoires occupés de l'Ukraine vers la Russie.

Les enfants qui ont des parents ou d'autres membres de la famille ont une chance de rentrer chez eux, mais cela devient un long voyage, plein de risques et d'obstacles.

Vous pouvez visionner l'histoire de Tetiana et deux autres histoires de l'enquête du Kyiv Independent en suivant ce lien.